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Le FC Nantes prévoit de nommer un nouveau directeur de la sûreté et de la sécurité d’ici l’été prochain, et le choix des dirigeants nantais a déjà suscité une certaine émotion au sein de la communauté de supporters du club. Il s’agit de David Amaré, un fonctionnaire de police du Service Central du Renseignement Territorial (SCRT), en charge depuis une dizaine d’années de la surveillance et du renseignement sur les supporters du FC Nantes et sur les capacités d’encadrement mises en place par le club lors de chaque manifestation sportive impliquant les Canaris.

L’ANS a déjà envoyé un courrier aux autorités

L’Association nationale des supporters (ANS) a déjà envoyé un courrier à la Direction Départementale de la Sécurité Publique ainsi qu’aux déontologues de la police nationale et du ministère de l’Intérieur pour les alerter sur le risque que représenterait un tel recrutement. D’un point de vue déontologique, l’avocat de l’ANS souligne qu’on peut légitimement penser que les collègues de M. Amaré ne se trouveraient pas dans une situation d’impartialité totale avec ce dernier lors de nombreuses réunions entre la police et le FC Nantes. Sur le plan juridique, il serait illégal pour M. Amaré de participer au travail du FC Nantes sans risquer d’être accusé de prise illégale d’intérêts, étant donné que ses notes ont été utilisées pour déterminer le dispositif des forces de l’ordre et l’encadrement des supporters.

Les notes et les renseignements fournis par les policiers du SCRT permettent de déterminer le coût et le remboursement de certaines dépenses supportées par les forces de police et de la gendarmerie. Étant donné qu’il n’a pas quitté la fonction publique depuis plus de trois ans, M. Amaré devra se soumettre à un contrôle devant l’Autorité déontologique pour déterminer s’il y a incompatibilité entre ses fonctions actuelles et le poste qui lui est proposé.

Le précédent Laurent Simonin

Cette procédure est habituelle et aurait été lancée même sans le courrier adressé par l’ANS. Pour certains supporters, sa possible nomination n’est pas vue d’un très bon œil. Des coups bas et des coups de pression existent déjà entre les supporters et l’ancien directeur de la sûreté du club, Olivier Feneteau. Le club a déclaré : « Sa franchise et sa connaissance du milieu ont été appréciées. Si on commence à avoir peur, c’est qu’on a peut-être des choses à se reprocher… ». En 2017, la commission de déontologie de la fonction publique avait refusé la venue de Laurent Simonin, contrôleur général à la préfecture de police de Paris, en tant que directeur de la sécurité du PSG.

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