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Marcel Desailly sur le duo Dayot Upamecano – Ibrahima Konaté en équipe de France : « Je pense que la complémentarité est très, très bonne. Upamecano, qui a pris du retard pour s’installer dans cette équipe de France, devrait être le patron que Raphaël Varane était à une époque dans l’intensité et dans la mission de sécuriser le bloc défensif. Dayot a vraiment quelque chose de plus que les autres. Varane a certainement de très bonnes raisons pour prendre sa retraite internationale à 29 ans, mais il y a aussi le fait que la relève est bien assurée. Défensivement, il y a une énergie individuelle et collective remarquable dans cette équipe.
On a six noms et trois charnières possibles, avec Wesley Fofana et les autres, qui peuvent maintenir la charnière de l’équipe de France à un très, très haut niveau. En plus, Upamecano (Bayern Munich) et Konaté (Liverpool) évoluent dans des clubs de très haut vol et ont le temps de s’aguerrir au haut niveau. Ils sont d’une tranquillité, d’une sérénité et doivent juste apprendre sur le recul défensif et à avoir de l’humilité. Ils ont une telle capacité à bondir et intervenir sur l’adversaire que, parfois, quand tu as de telles qualités, tu ne prends plus ces 50 centimètres, ce mètre qu’il faut pour pouvoir contrer l’adversaire, tu es sur une lame de rasoir parce que tu as cette assurance.
« C’est leur moment, j’en suis convaincu »
S’ils évoluent là-dessus, ils peuvent devenir, surtout Upamecano, peut-être, les plus grands défenseurs que la France ait eus, si le collectif suit et continue de gagner des titres. La relève est vraiment très bonne. C’est leur moment, j’en suis convaincu. Moi, j’avais de grosses qualités défensives mais je n’avais pas cette tonicité dans le un-contre-un qu’Upamecano peut avoir. Il faut le développer, devenir leader et le prouver sur le terrain mais, à la base, ouah, je suis tellement fier quand je les regarde que j’ai les yeux qui brillent. »
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