Mike James (meneur de Monaco) : « Cette pression, cette hostilité, ça ne me dérange pas. J’ai joué au Panathinaïkos, maintes fois contre l’Olympiakos, alors vous savez… Toute cette haine qui me vise, je vois plutôt ça comme une reconnaissance, une forme de respect, même. J’étais prêt à jouer, quoi qu’il en soit. Tout le monde n’est pas comme moi, mais à l’extérieur, j’aime être en rythme tôt, mettre des gros shoots. Je suis calme dans cette situation. Mais nous n’avons encore rien fait. Il faut encore gagner un match pour voir plus loin. »
« Une victoire capitale et une victoire d’équipe »
Sasa Obradovic (entraîneur de Monaco) : « Tout ce qui s’est passé avant et au début du match, ce flot énorme d’émotions, leur a causé plus de tort qu’à nous, je pense. Nous respectons profondément cette équipe, qui est une institution. On devait accepter ça. C’est une victoire capitale et une victoire d’équipe. On a été durs défensivement. Je crois dans notre caractère, en l’alchimie qu’on a créée ces derniers mois. Dans une telle atmosphère, il fallait garder l’esprit clair et notre sang-froid. On l’a fait avec brio, à l’image de notre réussite aux lancers (21/26) et de notre rigueur (5 balles perdues). Il serait malvenu de mettre en avant un joueur plus qu’un autre, chacun a apporté sa pierre. Mais il faut souligner la partie de Mike James, qui a été très bon en défense et excellent en attaque en première mi-temps. »
« Ils nous attaquent, individuellement, personnellement. Tout est fait pour t’intimider, te faire peur »
Donatas Motiejunas (pivot de Monaco) : « Ce n’est pas facile de jouer face à cette folie. Ils nous attaquent, individuellement, personnellement. Tout est fait pour t’intimider, te faire peur. Tu dois être prêt mentalement. On s’attendait à tout ça, les insultes, les choses qu’ils jettent sur le parquet, tout ce qui tombe entre leurs mains. Malgré tout ça, on a réussi à gagner, à être plus intelligents. Je suis fier de toute l’équipe, pour ne pas être tombé dans le piège, d’avoir joué l’escalade. On a gardé notre sang-froid et on s’est bien battus compte tenu des circonstances. »