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Après une humiliation, faut-il tout repenser, ou surtout se reposer ? Depuis mardi soir et la déroute de Mersin (84-56) en quarts de finale aller d’Euroligue, la vérité se situe probablement entre les deux pour Bourges. L’interminable journée de transfert retour vécue mercredi, « avec un lever à 4 heures, heure française, et une arrivée à 19 heures », grimaçait l’entraîneur Olivier Lafargue, a offert un large temps d’analyse, tout en balayant les restes d’amertume. « Ce qu’on s’était dit dans le vestiaire après la partie, c’était que peu importait l’écart final, petit ou grand, ajoutait le technicien. Il faut simplement gagner le suivant. »
La formule de la compétition donne en effet « le droit à l’erreur » puisque le sésame pour le Final Four, que le club berruyer ambitionnait d’organiser au début de la saison, reviendra à la première équipe à enlever deux succès. « Cela nous convient bien, on n’aura pas 28 points à rattraper, souriait Sarah Michel. C’est ce qui fait que nous pouvons toujours y croire, d’autant plus chez nous avec notre public. »
« On doit d’abord mettre plus de dureté (qu’au match aller) »
Olivier Lafargue, entraîneur de Bourges
Les championnes de France en titre, solides au Prado (quatre défaites seulement cette saison, dont trois en Euroligue), y espéreront une ambiance qui aura toutefois bien du mal à rivaliser avec celle, « incroyable » dixit Lafargue, observée à la salle Servat Tazegul, « qui ne s’entendait pas tellement à la télévision ».
Quid de la stratégie à adopter face à un adversaire qui, en début de semaine, a fait la démonstration de sa supériorité physique, notamment après la pause (42-22 sur la deuxième mi-temps) ? Elle devrait ressembler à ce qui était prévu sur les bords de la Méditerranée, mais qui n’a pas toujours été mis en oeuvre par le Tango. « On a changé plusieurs fois de tactique, révélait jeudi Lafargue. Des choses ont été plus ou moins bien faites. Et nous avons toujours des plans B. Mais on doit d’abord mettre plus de dureté. »
Il n’était surtout pas question d’inventer un nouveau basket avec seulement un entraînement dans les jambes, mis en place jeudi après-midi. « Dans ce qu’on a analysé, il faut s’appuyer sur ce que nous avons bien fait, comme lorsque nous avons réussi à jouer en percussion, pariait l’entraîneur. Il vaut mieux cela plutôt que de tout jeter à la poubelle. »
Subsistait aussi l’espoir de s’appuyer plus encore sur Endy Miyem (34 ans, 25 minutes de jeu mardi, 10 points à 4 sur 13 au tir), dont le retour de longue blessure (deux mois, après une lésion musculaire à un mollet) se fait en accéléré. « Elle a retrouvé du rythme, deux fois plus de temps de jeu que par rapport à son match contre Villeneuve-d’Ascq (72-82, pour son retour, le 11 mars), notait Lafargue. Sarah (Michel) n’est pas encore à 100 % et on va faire au mieux. »
« On a pas mal de joueuses d’expérience, qui ont du vécu dans les grandes compétitions européennes, concluait l’arrière internationale (34 ans, 119 sélections en bleu). Normalement, nous sommes meilleures avec un peu plus de pression. Certes, il ne suffit pas de le dire. Mais nous n’avons peur d’aucune de leurs joueuses. C’est le genre de match couperet qui nous anime encore plus. »
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