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Sylvain Ripoll et l’équipe de France Espoirs s’apprêtent à affronter, en cette fin mars, l’étape finale avant leur objectif : l’Euro Espoirs, qui se tiendra du 21 juin au 8 juillet. Après avoir joué contre l’Allemagne (1-0) et la Belgique (2-2) en septembre, puis la Norvège (1-1) en novembre, les Bleuets joueront leurs derniers matchs de préparation face à deux équipes de choix : tout d’abord l’Angleterre ce samedi (à 18 heures, à Leicester) puis l’Espagne (mardi prochain, à 18h30 à Vannes). Malgré de nombreux blessés, le sélectionneur des Bleuets fait le point.

« N’est-ce pas un peu frustrant de déplorer autant de forfaits suite à des blessures en cette dernière fenêtre internationale avant l’Euro ?
Ce n’est pas idéal. Les forfaits et les montées en A font partie du quotidien du football. J’aurais préféré avoir tout le monde à disposition, mais nous nous adapterons, comme toujours, pour préparer au mieux ces deux matchs amicaux contre l’Angleterre et l’Espagne. Ce sont deux adversaires que nous avons choisis, deux prétendants au titre européen et les meilleurs équipes Espoirs en Europe.

De nombreux jeunes internationaux français ayant une autre nationalité semblent choisir de plus en plus tôt de jouer pour leur autre sélection (comme Bouanani, Hadjam, Chaïbi, etc.). La France est-elle moins attractive qu’avant ?
Je ne pense pas. Il y a eu plusieurs exemples de ce genre ces quinze derniers jours, mais nous sommes confrontés à cette situation depuis longtemps. Peut-être davantage aujourd’hui. Ce qui compte, c’est que les joueurs binationaux ou trinationaux aient la liberté de choisir en fonction de leurs convictions. Nous ne pouvons que respecter cela, il n’y a pas d’autre position possible. Mais je n’ai aucun doute sur l’attractivité de la France.

Il y a eu une discussion concernant le poste de gardien de but pour l’équipe de France A. Était-il important pour vous de garder Ilan Meslier, qui aurait pu prétendre à une place chez les Bleus, jusqu’à l’Euro ?
Nous échangeons toujours avec Didier Deschamps. La passerelle avec les A existe et se confirme de stage en stage. Nous avons de très bons gardiens de but, notamment Ilan, Lucas Chevalier et Stefan Bajic. Cependant, il est clair que les A ont la priorité. Nous nous adaptons à la situation, mais nous avons de la chance d’avoir ces deux jeunes gardiens titulaires en Premier League (Meslier) et en L1 (Chevalier). Ils ont montré qu’ils avaient beaucoup de potentiel pour le très haut niveau et ils acquièrent petit à petit de l’expérience.

Il y a un déficit chronique aux postes de latéraux, à gauche comme à droite. S’agit-il d’un trou générationnel ou cela va-t-il durer ?
Je l’ai remarqué chez les Espoirs depuis un moment. La concurrence est féroce à certains postes, comme la défense centrale et le milieu de terrain, où nous avons un afflux de très bons joueurs qui peuvent prétendre à une place. Cependant, il y a moins de possibilités pour d’autres. À gauche, nous avons misé sur des joueurs comme Adrien Truffert (Rennes), Quentin Merlin (Nantes) et Melvin Bard (Nice). Malheureusement, ils sont tous blessés actuellement. Cela réduit considérablement les options. Plus largement, il n’est pas toujours possible de trouver des explications logiques. Ce que je remarque, c’est que nous essayons de reculer les joueurs excentrés. S’agit-il d’une évolution du football, avec des systèmes hybrides ? Peut-être que dans notre formation en général, nous n’avons pas valu ce poste comme il le fallait. »

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