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Michel Gillibert, ancien administrateur judiciaire à Marseille, a été jugé pour complicité de tentative d’extorsion de Jean-Pierre Bernès, agent de joueur et ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille. Le mercredi 14 juillet, une peine de cinq ans de prison, dont trois avec sursis, et une amende de 150 000 euros ont été requises contre lui. En 2014, le tribunal de commerce lui avait confié la tâche de récupérer une dette de 11 millions d’euros de M. Bernès, suite à sa condamnation, seize ans plus tôt, pour malversations au sein du club marseillais. M. Gillibert avait choisi de ne pas utiliser les voies légales pour « faire raquer Bernès », selon ses propres termes, en missionnant deux amis, Simon Fedon (décédé en 2021) et Richard Laaban, proches du banditisme marseillais. Une peine de trois ans de prison, dont un an avec sursis, et une amende de 60 000 euros ont été requises contre Richard Laaban. Jean-Pierre Bernès n’a pas été victime de violences ou de menaces physiques, mais a subi une « contrainte ». Les approches de Gillibert avaient pour objectif de persuader M. Bernès d’accepter une transaction de 2 millions d’euros, avec un dessous-de-table d’environ un million d’euros. Même s’il a admis avoir organisé une « pantalonnade sinistre », M. Gillibert a toujours nié avoir été informé de ce bakchich réclamé par ses émissaires et a nié avoir orchestré cette tentative de racket. Me Carlo Alberto Brusa, avocat de Jean-Pierre Bernès, a demandé que les deux prévenus soient condamnés à lui verser un million d’euros de dommages et intérêts en réparation de son préjudice moral.

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