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Nasser Al-Khelaïfi, le patron du PSG, est visé par une plainte déposée jeudi à Paris par Hicham Karmoussi, son ex-majordome marocain, qui l’accuse de « travail dissimulé » et « harcèlement », comme nous l’apprend l’AFP ce vendredi après avoir récolté l’information auprès d’une source proche du dossier.
Dans cette plainte simple, M. Karmoussi, 48 ans, dénonce un travail dissimulé, un emploi d’étranger non muni d’une autorisation de travail, un harcèlement moral, des violences psychologiques, des menaces et des conditions de travail contraires à la dignité humaine. D’après Mediapart, ce dernier aurait également dénoncé son ancien employeur qui aurait embauché « quatre domestiques philippines qui travaillaient illégalement sur le territoire français ».
« Hicham Karmoussi a, pendant des années, travaillé sans contrat ni titre de séjour pour Monsieur Al-Khelaïfi et à un rythme insoutenable », a déclaré à l’AFP son avocat, Me Antoine Ory. D’après une personne proche de NAK, M. Karmoussi serait un « criminel » qui « dans les dernières semaines a tenté de faire du chantage » sur le président du club parisien.
Pour rappel, nous révélions dans nos colonnes en janvier dernier qu’une enquête pour travail dissimulé avait été ouverte au PSG après la plainte déposée par Hicham Bouajila en décembre dernier. Ce dernier, ancien « conseiller personnel » du dirigeant qatari, avait été sous contrat comme professeur de tennis de la Smash Academy de Doha, tout comme Hicham Karmoussi. Dans leurs témoignages, les deux hommes appuient sur les mêmes termes, entre maintien sous emprise et privations de leurs droits.
« Nettoyer une maison d’urgence » pour dissimuler d’éventuelles preuves
Ancien joueur de tennis professionnel comme Nasser Al-Khelaïfi, Hicham Karmoussi affirme avoir commencé au milieu des années 2000 à assister « NAK », puis avoir travaillé pour lui « à plein temps » à partir de 2011, année de l’arrivée de son patron à la tête du PSG. Le tout sans contrat de travail et en résidant chez lui. Ses conditions de travail et de vie avec Nasser Al-Khelaïfi « se dégradent » à partir de 2015, affirme-t-il encore.
Après un premier événement personnel grave touchant son patron, M. Karmoussi aurait voulu démissionner, sans y parvenir. D’après ce dernier, le 12 octobre 2017, lors de la perquisition sur demande des autorités judiciaires suisses du siège de beIN Sports à Boulogne-Billancourt, dans l’enquête sur l’obtention des droits médias des Coupes du monde de football 2026 et 2030, M. Al-Khelaïfi lui a demandé de « nettoyer la maison » en urgence afin de dissimuler d’éventuelles preuves d’infractions.